Le séisme du Chili, changea l’axe de la terre et raccourcit le jour.

Publié le par Revue de Création Littéraire Bilingue ARCOIRIS

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Information d’un scientifique de la Jet Propulsion Laboratory (JPL) de la Nasa.
Publié par La Tercera - 02/03/2010 - 09:12

Le séisme de 8,8 degrés dans l’échelle de Richter, qui a frappé le Chili cette fin de semaine, ne fit pas que modifier la géographie dans certaines zones du pays, mais en plus il généra un changement au niveau planétaire: l’axe sur laquelle la masse terrestre assoit son équilibre, se déplaça de huit centimètres, et fit se raccourcir le jour de 1, 26 millième de secondes, c’est ce qui a expliqué, au journal chilien La Tercera, le géophysicien américain Richard Gross de JPL , de la Nasa.

Gross arriva à cette conclusion après avoir analysé les effets du tremblement de terre, dans un modèle informatique qui calcule les effets qui ont lieu lors des mouvements telluriques sur Terre, et qui avait déjà calculé, avec succès pendant le Tsunami de Sumatra, en 2004.  Lors de ce Tsunami, 9,1, degrés dans l’échelle de Richter, le jour s’est raccourci de 6,8 microsecondes. C’est un changement qui reste jusqu’à ce qu’un nouveau désastre naturel survienne à nouveau, et le modifie.

Les séismes qui dépassent les 8 degrés, peuvent faire que de centaines de kilomètres de rochers se déplacent de plusieurs mètres, ce que, parfois, fasse que l’équilibre du poids de la planète soit affecté. Ceci se traduit par un changement de l’axe sur l’arc de la Terre et la conséquence est le raccourcissement de la durée du jour. "C’est l’effet total du changement de la masse de la Terre qui fait se modifier aussi la rotation de la planète ", dit l’expert de la Nasa, qui fera ratifier ses calculs avec l’étude des images dans les prochains jours.

 Cependant, ce changement subtil passera inaperçu pour la plupart de gens, qui ne verront rien d’étrange entre le jour et la nuit.Par contre, on peut observer dans ces megaséismes la transformation des îles. Dans ce cas précis, c’est le déplacement de deux mètres, en hauteur, de l’île Santa Maria, qui se trouve face aux côtes de la ville de Concepción.  C’est ce qui a expliqué à La Tercera le professeur, Andreas Rietbrock, en Sciences de la Terre à l’Université de Liverpool, au Royaume Uni.

 

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